DIMINUER LE STRESS EN EXAMEN DU PERMIS DE CONDUIRE (partie 2)

par | 6 Mai, 2020 | examen permis de conduire, Infos

Conte et décompte avant un examen du permis de conduire

Non pas de méchante sorcière, pas de pomme empoisonnée. L’histoire n’a pas besoin de tout çà pour bien se terminer. (dommage j’espérai être le prince….)

Il faut faire trois pas en arrière pour mieux sauter. Se poser une question essentielle qui semble être un peu rapidement oubliée par les élèves :

Pourquoi je suis là ?

Si la réponse est pour se former = perdu

Si la réponse est pour réussir un permis = encore perdu (Oh Bin Mince alors, merci shiper de Dora)

Je suis là pour conduire seul un véhicule parmi les autres, sans risque et si possible sans leur faire peur (théorie du presque accident).

Cette définition étant acceptée de vous-même on peut se dire que l’examen est une simple étape, nécessaire, utile il est vrai. En aucun cas c’est un objectif.

Car mon but est de pouvoir me déplacer de A à Z pour différentes raisons qu’il serait très judiciable de noter sur un bout de bristol : « j’ai besoin du permis pour transporter mes enfants, aller au travail, faire des virées en boite de nuit, faire du tourisme, ne plus être tributaire des transports en commun etc…… ».

Ensuite faire une revue des troupes en se demandant qu’attend de moi le contrôleur des permis de conduire. Si votre réponse est : « que je conduise bien » allez vous devinez ……encore perdu (Oh Bin mince deux fois). Et oui comme dirait un prof de philo c’est vide de propos ; plus exactement cette phrase n’a pas de sens concret.

Deuxième réponse, et verso du bristol (Ah il faut encore écrire) : l’examen de permis de conduire permet de déceler chez un candidat :

  • Sa capacité à analyser son environnement = voir et agir

  • Son respect de la position de son véhicule : placement aux changements de direction et distances de sécurité

  • Sa volonté d’adapter son allure aux situations en atteignant les vitesses maxima si la possibilité lui en est offerte (utilisation judicieuse de la mécanique).

Et en tout petit, bien que mes propos peuvent bousculer certains formateurs :

  • Respecter la signalisation (en petit car il n’y a pas une réelle volonté de griller un feu rouge….)

  • Etre capable de manœuvrer (en petit mais on verra l’importance évidente de cette obligation)

  • Effectuer deux vérifications techniques (en petit car c’est très simple dans l’apprentissage)

Cette règle du jeu est d’une importance capitale. Elle permet déjà par avance d’accepter la décision de l’expert, et d’engager tout son être vers des éléments qui ont une réalité déclinable en mots et en gestes : le jugement s’appuie sur des faits et non pas sur des opinions (voir maxime du début).

Des aspects matériels :

Se tromper dans son heure de convocation, voire de jour c’est trop bête. Un aide mémoire sur un frigo pourquoi pas. Par principe la secrétaire et le formateur auront insisté sur ces éléments. Il est bon aussi de vérifier la présence de votre carte d’identité pour éviter de courir le matin de l’examen. Attention au lieu : j’ai déjà eu un cas d’élève qui attendait le passage de l’examen pratique au centre de code. Un collègue me racontait cette histoire d’un de ses candidats qui attendait à 19h pour un examen qui avait eu lieu à 7h

Pour les croyants :

La boîte de Pandore s’est refermé en gardant en elle l’espérance. Croire en est un droit de notre Constitution, et personnellement dans les occasions très particulières il m’arrive de « brûler un cierge » ou de proposer un vœu. Ce qui est sûr c’est que cette pratique à la limite de la religion à proprement parlé n’est pas pour nuire à quiconque. Mais je maintiens qu’il n’y a pas de miracle : se faire aider du ou de ses (D) dieux pourquoi pas, mais il faut un minimum de prestation.

Et nous arrivons après cette longue entrée en matière au principal de notre préparation : le psychologique et le physiologique :

Psychologie  d’avant :

MOI, QUE MOI : En tant que principal acteur de la pièce, je suis donc mon premier supporter. Si j’ai le moindre doute dans mes capacités à respecter les 6 éléments du dessus, je pars avec la crainte de mal faire : mon apprentissage n’est pas terminé. Si je peux cocher positivement ces points de manière sereine sans me raconter d’histoire, intellectuellement j’ai de très bonnes dispositions à la « gagne ». Mais pour cela il a fallu respecter les dispositifs de préparation qui vous auront été proposés. Que ce soit l’utilisation du simulateur, les conduites commentée coach, les manœuvres seul au volant, les exercices des vérifications sur ordinateur, le speedtest examen, les cartes à réussir ou la réunion de préparation de l’examen blanc, rien n’est anodin et tout concourt à vous donner une attitude de confiance envers vous mêmes. D’ailleurs même les échecs dans ces différents ateliers, auront été l ‘objet d’une demande de recommencement. Réussir pour soi-même est un leitmotiv suffisamment puissant, très loin d’une attente d’encouragement de la part de l’environnement qui est toutefois nécessaire (le 12ème homme de l’équipe). Etre sûr de soi, c’est s’assurer la sécurité dans sa gestuelle, et limiter une fatigue intellectuelle.

SERENITE AND CO : J’ai effacé de ma tête tous les aprioris qui ne tiennent pas la route du genre : l’expert ne donne pas à la première fois, il y a une limitation des réussites avant les vacances, les filles ont moins de succès, je suis noir/blanc/jaune …….enfin tous ces espèces de paravent qui me donnent un pied dans l’insuccès. (Pour la petite histoire c’est le département de la Vendée qui détient le record avec 75% de réussite en première présentation  …ce qui démontre que réussir en première présentation est..normal)

Physiologie d’avant  (J-12h):

La physiologie c’est tout ce qui attrait au corps. Mon être est une machine complexe avec ses besoins et ses réponses. Manger, boire, respirer, voir, entendre, ressentir sont du domaine des intrants : les éléments nécessaires de vie. Un seul de ces éléments en berne et la machine ne tournera pas avec toute sa force. On est en plein dans l’hygiène de vie et sa corrélation directe qui est : bonne santé = bonne humeur. Cà marche aussi dans le sens inverse : positiver c’est favoriser l’être en chair et en os (les tracasseries favorisent les ulcères). C’est un système de rétroactivité au même titre que l’œuf et la poule : l’un ne va pas sans l’autre, mais qui a été le premier.

MANGER : Il ne faudrait pas attendre la veille de l’examen pour commencer à s’intéresser au fonctionnement de son cerveau au regard de son alimentation. C’est une question de vie générale. Mais on va se concentrer sur la veille de l’examen. L’idée est de manger équilibré pour éviter le risque de troubles intestinaux pendant la nuit qui précède le jour J. N’oubliez pas les laitages et les fruits qui sont sources de vitamines. Mais surtout pas d’estomac vide, même s’il est soi-disant noué : une bonne soupe peut dans ce cas faire l’affaire.

BOIRE : boire un petit coup c’est agréable dit la chanson, mais alcool et examen ne font pas bon ménage. Par contre lait, boisson chocolaté, et jus de fruit sont à conseiller. L’eau reste l’élément vital, et il faut envisager une petite bouteille d’un demi-litre pour le lendemain. Attention à l’excès de café, et aux boissons trop sucrées : elles sont à éviter.

RESPIRER : par principe on n’a pas besoin de réfléchir pour avoir une respiration. Mais une attitude d’éveil à sa manière de respirer, peut favoriser de deux manières le bon fonctionnement de mon corps : on peut limiter le rythme cardiaque et la pression sanguine dans une certaine mesure, et en deux on favorise l’arrivée d’oxygène au cerveau. Sans rentrer dans les détails sachez qu’une respiration pour améliorer ces deux paramètres se fait en inspirant par le nez, et en expirant par le même orifice : surtout pas par la bouche. La respiration doit être lente et profonde. On considère sa cage thoracique comme un ballon de baudruche. On remplit de haut en bas. L’expiration se fait à l’inverse. Cet exercice nécessite une volonté qui engage les muscles du ventre et du visage. Aussi c’est un exercice qui se fait en dehors de tout autre contrainte : il est difficile de le faire en roulant, tout au plus on peut profiter de l’arrêt d’un feu rouge

DORMIR : Ensuite il faut un corps et une tête reposés, aptes à donner le lendemain toute son énergie et répondre plus facilement aux sollicitations. On doit donc envisager un sommeil digne de ce nom. En premier il ne faut pas changer ses habitudes. Se dire que l’on va se coucher de bonne heure, pour assurer est la meilleure façon d’avoir des difficultés à fermer l’œil. Par contre il est important de se changer les idées en regardant par exemple un dvd d’humour ou un film d’action. Ensuite une infusion type verveine, ou « nuit tranquille » va permettre de retrouver une certaine sérénité. Si l’horaire de votre passage est très tôt il vous est conseillé de prévoir un réveil assuré par des personnes de votre entourage et une sonnerie de portable pour ne pas craindre la panne d’oreiller.

REVER POSITIF : Tomber dans les bras de Morphée peut devenir hasardeux si on ne laisse pas le sommeil prendre le dessus. Le moyen est de s’endormir en enclenchant un rêve. M Murphy (psycho-pédagogue d’enfants difficiles) disait toutefois que « le seul rêve qui vaille la peine de faire c’est celui qui peut se réaliser ». L’incertitude n’est pas de mise, c’est la théorie de la peau de l’ours que l’on veut vendre. Alors on pense à tout sauf au permis mais à une réalisation future possible et positive (maison, mariage ….) et bonne nuit.

Le jour J

Le réveil : pas de précipitation elle est mauvaise conseillère. On utilise le temps avec parcimonie sans le perdre. On construit sa matinée. Chaque chose a sa place, et chaque place a sa chose. Petit déjeuner habituel avec si possible un jus d’orange. On s’oblige à manger un petit quelque chose. Attention au médicament qui propose de vous calmer. Il risque vous rendre amorphe. Par contre le chocolat est un produit intéressant, car outre le fait qu’il favorise la circulation du sang, il favorise un meilleur fonctionnement du cerveau.

Ensuite douche, parfum léger, rasage en fonction de l’habitude et on peut procéder au choix de ses vêtements. L’enveloppe du candidat n’est pas prise en compte dans le jugement. Mais se sentir bien dans ses habits peut favoriser son attitude à bien conduire. N’optez pas pour du guindé, choisissez du propre mais décontracté. Pour ce qui est de la couleur, certains vous diront que nous pensons différemment en fonction des couleurs portées. J’attends vos réflexions sur ce point car j’ai pour le moment une opinion plus qu’une position ferme.

Pour les femmes éviter les tenues sexy : jupes courtes, décolleté. Par principe vous n’êtes pas jugée sur votre enveloppe charnelle. Et j’irai même jusqu’à dire que le risque c’est qu’on est envie de vous revoir (à cet examen).

Pas de chaussures ouvertes et de ce côté , gardez les chaussures fermées de vos leçons quitte à les chausser avant l’examen. Pas de chaussures vernis qui ont une tendance à emprisonner. Vos pieds ont des habitudes, et l’expression qui dit que l’on est « à côté de ses baskettes » montre bien le lien entre les pieds et la tête (autre expression : conduire comme un pied = mal conduire). Une règle simple : c’est la chaussure qui tient le pied sans contrainte, et pas le pied qui tient la chaussure.

Se rendre au lieu de rendez-vous

Soyez en avance. La ponctualité c’est de se donner une marge. Le retard est synonyme d’angoisse. Mais attention arriver avec une heure d’avance n’est pas une solution viable. Profitez de ces derniers instants pour assurer des étirements musculaires sans trop forcer, revisiter votre respiration, relire vos deux bristols et vous créer des strocks : gestes d’encouragement. Ah j’oubliais, je suis content d’aller à ce rendez-vous, et j’ai un large sourire. C’est une ouverture d’esprit d’avoir une attitude physique joyeuse (pensez aux sept nains et en particulier à grognon)

Juste avant :

Smartphone éteint même pas de vibreur, et non Jean Pierre ne sera pas là pour vous offrir un joker. Une règle sur le point de départ : ne pas rester immobile et ne pas discuter avec des Mr Echec. Par contre parler de tout et de rien est positif avec d’autres personnes sereines sur leur capacité à réussir. Bien qu’une dernière check-list avec les 6 points dans sa tête devrait être faite, l’idée est surtout de refaire des exercices mentaux sur des phases essentielles : rond-point (carrefour à sens giratoire), insertion, priorité à droite ……

Pas de chewing-gum, une ou deux gorgées d’eau. Et se donner le strock claquement des doigts. Si vous êtes adepte de la cigarette, il vous faut votre dose de nicotine : mais attention ce n’est pas cigarette sur cigarette, car il vous faut surtout du comburant : l’oxygène sans le masque (je parlais du visage !!!)

Un truc vu au cinéma (Piège de cristal) pour décontracter et çà marche : faites du piano avec vos doigts de pied.

La musique peut aussi être un bon moyen de décontracter : les vaches avec de la musique classique font plus de lait. Alors vous pouvez soit vous fredonner un de vos airs favoris, ou user de la technologie (smartphone …..)

Bon en dernier ne pas se mettre une pression inutile : si je suis reçu c’est positif, et si je suis collé c’est aussi du positif en vue. Je vais obtenir des conseils pour mieux faire. Mon échec n’est pas la fin du monde : je ne suis pas le premier à me faire ajourné (38% sont dans ce cas dans notre entreprise) et je ne serai pas le dernier. Mais l’accompagnateur encadrant doit pouvoir jouer mon avocat en cas d’échec et dire que je me suis battu, même si le résultat n’a pas été positif : c’est pour vous un gage que l’auto-école vous représente dans des délais raisonnables.

Avant de partir donner vous le leitmotiv qui animait les kamikazes : le fameux « banzai ! » était leur parole ultime offerte à l’empereur. A mon petit niveau, je vais passer mon examen pour ……. Mettez un sens qui soit extérieur à vous. C’est l’image de votre petit(e) ami(e), vos enfants, mari ne me faites pas dire autre chose……mais je pourrai comprendre.

Ouverture de la portière

Un « bonjour » suffira car un « bonjour Mr l’Inspecteur » c’est trop, et c’est déjà se mettre dans une position d’infériorité. Un de mes encadrants dit à ses élèves de penser que c’est un auto-stoppeur (j’aime bien cette idée bien que l’expert des permis est déjà dans la voiture). On rappelle qu’on est là pour un partage, et non pour une mise aux ordres avec un dominé et un dominant. Je suis là pour moi, et ma présence vous donne votre salaire à la fin du mois. C’est donc bien un échange où tout le monde est gagnant gagnant (merci Ségolène).

Votre installation sera déjà un indice de votre volonté de réussite : pas de nonchalance, pas de précipitation mais du métronome :

  • tic siège

  • tac dossier

  • tic rétro intérieur

  • tac rétro extérieur gauche

  • tic rétro extérieur droit

  • tac ceinture

  • tic respiration

  • tac vérification du point mort

  • contact /démarrage

  • tic re-respiration silencieuse et profonde

  • tac la ritournelle : « tous mes passager sont attachés, (vérification), mes voyants sont éteints sauf celui du frein à main que j’enlève…..nous pouvons partir en toute sécurité »

  • tic regard vers inspecteur

Car on n’est pas en prison et le fait de regarder une personne n’est pas une marque d’irrespect : c’est un engagement à la communication. Cette action est un moyen de dire : c’est bon tout est O.K. et c’est surtout une manière de dire : «  mes oreilles sont grandes ouvertes, et j’attends votre  feu vert  pour y aller ». C’est un « à votre disposition ». C’est aussi une manière de se rassurer en se disant que si l’on est capable de regarder l’expert, alors pourquoi pas la route.

Pendant l’examen

Notion de crescendo : du calme dans les premiers tours de roues et on doit au bout d’une minute retrouver ses habitudes des leçons. Du rythme, mais il faut bannir la précipitation.

La règle : parlez-vous en silence, faites votre conduite commentée, soyez deux au volant dans la même personne. C’est le moyen de garder votre cerveau en éveil, de limiter les effets du trac, et de tendre tous vos sens à l’objectif fixé des 6 points de l’histoire.

Profitez de toutes les occasions qui vous sont offertes pour parler en articulant. Si la question orale est « montrez le signal de détresse, ne faites pas un simple geste vers le bouton, mais jouer l’artiste en parlant : « le signal de détresse est ce bouton rouge qui se trouve au milieu du tableau de bord. En appuyant dessus on fait fonctionner les six clignotants ». Le résultat c’est que vous avez décoincé vos maxillaires et le lien direct est un assouplissement de la pression sanguine dans le cerveau. Avoir les mâchoires serrées est synonyme de peur, crainte, anxiété. Faire parler est l’un des moyens utilisés par tous les psychologues des cellules d’écoute après les drames. S’exprimer vis à vis d’une autorité est aussi un moyen de montrer le droit à son existence : on banni la parole dans les pays dictatoriaux.

Par contre il ne faut pas parler pour rien dire car cela peut déconcentrer, voire démontrer une agressivité qui n’est pas de mise dans votre prestation. Ne rentrez surtout pas dans la discussion entre l’accompagnateur et l’expert sauf si on vous y invite, par une question personnelle.

Autre petit truc : le geste de civilité. Une main proposant à un piéton de passer est aussi pour vous faire bouger, et donne une impression de partage pour celui qui vous observe : je ne suis pas égoïste et je le montre. Certains dirons que c’est de la démagogie. Ce serait vrai, si les piétons sont pour vous des ennemis, plus que des usagers de la route : la gestuelle ne sera pas la même et même risquera refléter votre pensée : ce piéton n’a rien à faire là !!!!.

Ah chaque arrêt type feu rouge, point mort et repos de la jambe, mais tous les sens en éveil pour ressentir l’arrivée du feu vert. On respire profondément. On se remémore un ou deux des cinq points. On se fait un strock physique ou morale. Et on est dans les starting-blocks.

Ma conduite commentée, mon image positive, le je « vais jusqu’au bout »

Le résultat

Ajourné : normalement votre résultat n’est connu au mieux que le lendemain. Toutefois le jour de l’examen votre conception de votre prestation même si elle n’a qu’une réalité relative, peut déjà vous assurer de l’échec . C’est bien entendu une déception, pour vous et votre entourage. Mais un échec sera toujours moins cher qu’un accident. Alors ne claquez pas la portière, c’est un risque d’exclusion de l’auto-école. Il en sera de même pour une attitude agressive vis à vis de l’expert. En 30 ans de carrière je n’ai pas été d’accord (à raison) seulement deux fois avec la décision du contrôleur. Par contre je ne compte plus les réussites où personnellement j’aurai ajourné le candidat : bien entendu même ce type de réussite reste une réussite. La décision de l’expert est sereine et c’est d’ailleurs un des rares examens où il n’y a pas de recours. Le seul appel possible est de repasser cet examen et de démontrer que vous le méritiez. Pas de défaitisme, bien au contraire. L’acceptation passe par une réflexion approfondie des causes de votre échec en utilisant les commentaires de votre feuille d’examen reçue par la poste. L’auto école dispose du double et la présence de l’accompagnateur peut être à l’origine d’informations complémentaires. Vous pourrez demander à repasser aux endroits particuliers où vous auriez commis des impairs.

Reçu : merci d’être passé par chez nous et bonne route (bravo mais on sera pas les seuls à vous le dire). A au fait a suivre les six points, vous en avez gagner six. Il y en aura deux de plus dans un an (trois si AAC) si vous gardez le cap : partager la route avec bonne humeur.