DIMINUER LE STRESS EN EXAMEN DU PERMIS DE CONDUIRE (partie 1)
- Ce document qui a été écrit par votre coach en 2008 a été remis à jour pendant le confinement d’AVRIL 2020
LES POINTS ESSENTIELS (document à photocopier et à tenir à portée de main)
C’est mon examen
Venir ressentir le lieu de l’examen dans les jours qui précèdent
Manger avec fruits et laitages, boire
Se changer les idées (dvd ….)
Carte d’identité à préparer
Infusion (Verveine……)
2 moyens pour le réveil
Dormir
Petit déjeuner habituel avec jus d’orange
Douche
Vêtement favorisant son bien-être
Etre en avance
L’évaluateur est un expert qui est d’une neutralité bienveillante
Pendant le parcours :conduite commentée
La réussite : un droit simple de continuer à apprendre
Analyse d’un échec : un nouveau départ
Des maux et des mots
Starting-block : moteur en léger sur régime et point de patinage
Touch and go : le fait de faire un deuxième tour à un rond-point
Strock : geste amical qui favorise l’émergence d’un sentiment d’invulnérabilité
Coussin d’espace : le moelleux de l’oreiller appliqué à mes distances de sécurité (2Y)
Dynamisme : n’est pas synonyme de vitesse mais plutôt de ne pas attendre
L’odeur positive : un parfum léger
La couleur positive : ma couleur préférée
Le son positif : de la musique
Piano avec les doigts de pied
Je pourrai comprendre que certains collègues veuillent utilise ce document. Il est hors de question de tirer profit de ce document mais merci de me faire une demande gracieuse ce qui permettra de créer un réseau pour aller plus loinUne maxime à méditer
« Un gagnant sait ce qu’il fera en cas d’échec : c’est son problème et il n’en parle pas »
« Un perdant sait ce qu’il fera en cas de réussite : il en parle à qui veut l’entendre »
Etre inquiet de passer l’examen est une attitude humaine. Mais quand cette inquiétude fait perdre ses moyens, alors il faut se donner les ascendants psychologiques et physiologiques pour ne pas dépasser un certain niveau de stress. L’appréhension, l’anxiété et la tension nerveuse sont parmi les causes importantes d’échec aux examens
Etat des lieux :
Beaucoup de candidats « malchanceux » vous diront que s’ils ont perdu c’est qu’ils étaient trop tendus. Or il faut tout de suite dire que le permis de conduire ne se gagne pas, il se mérite. La peur de l’examen est en fin de compte pour un grand nombre une forme de bouclier pour se donner le droit à l’échec. C’est ce qu’on appelle la théorie de la fuite (Piaget) : le mieux dans cet ajournement est de me refuser à croire que c’est de ma faute.
Alors comment peut-on limiter ce stress, qui j’en conviens est une source de tétanisation : mon corps et mon esprit sont aux «Gabonais absents ».
En fait c’est un ensemble de facteurs et de prédispositions qui permettront au candidat d’être au top le jour « J ». C’est une construction savante qui est à l’origine de ce que j’appelle « un esprit de légionnaire » : je suis là pour un objectif clairement déterminé, j’ai conscience de son intérêt, et je ne doute pas de ma force.
Passons en revue les phrases entendues des élèves en proie à une attitude négative :
-
J’ai peur que l’expert du permis de conduire ne me le donne pas
-
J’ai peur que l’expert me fasse des reproches en vociférant
-
J’aurai trop honte pour mes parents
-
Mon moniteur (désuet dire encadrant) m’a trop mis la pression
-
Je ne suis pas au top sur … Manœuvres, rond-point ,allure, voie d’insertion…
-
En cas d’échec il faudra repayer, et je n’ai plus d’argent
Il y en a d’autres, et je veux bien me faire le Prévert de l’auto-école avec vos commentaires (M Prévert était un écrivain qui pour une même situation était capable de la présenter de mille et un façons et avec une grande richesse artistique)
Début d’analyse : un système, des encadrants
Maintenant essayons de repérer la situation de l’examen, avec un regard dont la neutralité est volontairement de mise.
Toute l’économie française fonctionne pour et par le transport. La place du véhicule est en tête dans toutes les familles, après peut-être, l’habitat et il est vrai la nourriture. Le permis est une porte ouverte à l’employabilité. La base de cette donne économique est donc bien que le conducteur, et accessoirement sa deuxième composante le véhicule ont un rôle dans les rouages du fonctionnement de la société industrielle. Fermer le robinet du « droit à conduire » serait donc un suicide financier pour le pays. Il est de l’intérêt de l’Etat que le nombre de réussites au permis de conduire soit le plus important. Le ministère des transports par l’intermédiaire de sa « cellule de la formation des conducteurs » fait appliquer une législation pour obtenir des partenaires auto-écoles une amélioration qualitative dans la préparation des candidats.
Le premier point invoqué dans le listing des craintes « ne tient pas la route » : l’évaluateur du permis de conduire est un administratif au service de la nation : il doit autoriser le plus grand nombre de candidats à devenir des conducteurs autonomes. Son regard est celui d’un expert : il n’y a pas de principe à «donner le permis de conduire » tout au plus une certaine tolérance dans la décision. Un examen favorable mais limite, sera l’objet d’un « mais du mouton » car il s’appuie sur une sensation générale, et peut-être aussi pris en fonction du contexte de « la notoriété de l’enseignant ou de l’auto-école » : c’est juste mais çà passe et c’est tant mieux pour le candidat.
L’expert en deuxième ne doit pas avoir d’état d’âme dans ses décisions. Il faut lui reconnaître une grande responsabilité, car il s’agit bien de la vie de ce futur conducteur mais aussi de tous les usagers rencontrés. Il est donc dans une obligation de « neutralité bienveillante » de façon à mettre à l’aise le candidat. D’ailleurs le permis 35 minutes a permis de briser la glace de la communication entre candidat et correcteur : l’élève a le devoir de s’exprimer et on verra un peu plus loin que ce droit à la parole est d’une importance dont on avait sous-estimé la nécessité pendant longtemps. Bon en dernier sachez que la loi Sarkosy concernant le mérite administratif stipule que la dotation complémentaire des services se fait au prorata du taux de réussite en permis du département : il est donc de l’intérêt du service des permis de conduire de favoriser les bonnes auto-écoles et ainsi de bénéficier de subsides supplémentaires pour le fonctionnement du service.
Les parents ont eux aussi un rôle dans la préparation psychologique de leur enfant. Tous les encadrants auto-écoles savent que le paternalisme accentué dans l’éducation des enfants est pour enclencher un manque d’autonomie qui se révèle de manière flagrante lors de l’apprentissage de la conduite. Je dis souvent à mes élèves que je ne suis pas le chameau (dans les deux sens du terme) qui les emmènera voir les pyramides, mais seulement le poteau indicateur qui leur propose la marche à suivre. Des parents trop présents dévalorisent l’enfant et sont à l’origine du refus de vivre seul sa vie : le cocon familial c’est pas si mal. A contrario, l’absence peut aussi être une corde en moins à l’arc du candidat. Mais le « je ne suis pas bien né » de JJ Goldman peut devenir le moteur d’une volonté acharné de se sortir de là. La directivité de sa vie est un fait personnel, même si le milieu n’encourage pas la méritocratie. Le deuxième point du listing est donc éliminé : je passe le permis pour moi et accessoirement mes parents auront un bénéfice de mon succès.
L’encadrant accompagnateur est lui dans une situation paradoxale. D’un côté la réussite de son élève est le gage de sa « façon de faire » ; de l’autre l’échec sera une source de revenu par les leçons complémentaires. S’il est vrai que certains « boutiquiers de l’auto-école » ont cette forme de raisonnement, le gain économique engendré par un échec est dix fois moins important que la réussite de son candidat. Il ne faut pas être un gestionnaire de haut niveau, pour comprendre qu’un candidat qui reprend cinq heures pour repasser un examen est moins rentable qu’un candidat qui passe le permis pour la première fois avec vingt/trente heures. Car on est dans le système de micro-économie dit de ressource rare : un litre d’eau dans le désert est mille fois plus cher que sur la banquise. Les places de permis de conduire sont données au compte gouttes, et il est de l’intérêt du formateur de limiter les échecs pour favoriser les nouvelles présentations. En dernier, la reconnaissance d’un candidat est plus forte lors de sa réussite, et la publicité induite par « le travail de formation bien fait » enclenche un processus d’inscriptions suffisamment soutenu pour mettre l’aspect commercial de l’entreprise en filigrane : le pédagogique dirige l’économique, le contraire ne marche pas. Le troisième point est donc à enlever : mon encadrant veut ma réussite, de ce fait il m’a rendu autonome. Mon échec ne sera pas le sien car il m’avait donné toutes les cartes. Sachez aussi que dans notre auto-école, votre encadrant a une prime en cas de première réussite. Cet aspect financier valorise la volonté de bien faire : ce système est propre à notre entreprise et il est libre de droit.
On en arrive sur l’élément déclencheur de la réussite, la flamme qui allume la mèche, le………candidat. La notion d’élève est à bannir. La terminologie actuelle de toutes les sciences d’andragogie (apprentissage de l’adulte) me font dire le terme plus approprié : l’apprenant. Car même un formateur accompagnateur apprend. En écrivant ces lignes je me suis documenté auprès d’autres plus doués. Mon expérience certes existe mais je sais qu’à l’ombre de ma vie, « je sais que je ne sais pas » (Gabin : un autre Jean).
Au centre du succès : l’apprenant
L’apprenant est au centre d’une toile qu’il a tissé. Il est acteur, constructeur de l’acquisition d’une nouvelle compétence et surtout pas un simple spectateur. L’interactivité avec les éléments de sa toile est de son fait. Il a choisit son auto-école, il cherche la documentation sur le sujet. Site Internet, film, livre de formation livret pédagoqiques sont des aides peuvent être facilement mises à disposition. N’oublions pas le travail de la secrétaire qui me déroule un tapis rouge en triturant son planning pour me donner des cours avant l’examen dépend essentiellement de la personnalité et de son cœur à l’ouvrage. Mais par principe son salaire est assuré par la notoriété de l’entreprise : donc elle est aussi une Pom Pom girl (jeunes filles qui encouragent l’équipe sur le bord des terrains de sport).
Alors voyons quelle est cette toile d’araignée savamment tissée et qui me permettra de m’assurer le droit à conduire.
On part d’un principe valide qui veut que les 30% du travail de votre accompagnateur ont bien été faits. On se dit aussi que les 10% liés à la famille, les livres, l’ordinateur, la secrétaire ont aussi été sollicités et utilisés de la manière la plus complète et rationnelle.
Donc il reste moi le candidat avec mes 60% et le risque de perdre la moitié de mes moyens en examen. Soit 30% + 30% + 10% = 70% ; première constatation même en en faisant ma moitié du travail, j’ai 7 chances sur 10 si les autres ont fait le leur : encourageant non ?….
Mais aller, on a envie de briller et de se rapprocher de la note maxi. Mettez votre ceinture, détendez-vous, tirez de chaque côté de vos lèvres pour obtenir un large sourire : le voyage vers la réussite peut commencer