L’APPRENANT MODELE

par | Mai 30, 2018 | Infos

L’état d’esprit du candidat au permis de conduire est le premier facteur d’une formation réussie. L’encadrant a aussi un rôle, mais il n’est pas celui qui détient les clefs. Les lignes qui vont suivre essayent de vous faire comprendre que votre attitude aura des répercussions directes sur votre délai de formation et son incidence particulière qui est le coût de l’investissement : votre comportement peut vous faire gagner de l’argent et du temps

La première des règles communes des candidats qui réussissent vite et avec des moyens financiers minimum tient dans le fait que leur objectif de réussite au permis de conduite est personnel et clairement identifié : je passe le permis pour mon employabilité, mes loisirs, mes enfants, pour ne pas être tributaire des transports en commun ou plus simplement mais valide car ne pas avoir le permis reste une tare envers les personnes qui m’entourent : « tu n’as pas le permis ….. quelle drôle de bête (l’animal et la bêtise confondus) »

La deuxième règle est la place temporelle accordée à sa formation : se donner du temps dans sa vie pour le permis va favoriser directement la rationalité de chaque leçon faite et de son retour en mémorisation. Etaler sa conduite, voire laisser des espaces trop importants entre les cours sont pour diminuer la motivation d’arriver vite à la phase finale. Le must est de demander un stage de conduite en prenant au moins quatre cours de conduite par semaine et en travaillant en extérieur sur les différents moyens offerts ou à inventer.

La communication est le troisième pilier d’une bonne formation : parler de tout et de rien tout en apprenant permet de créer une relation cordiale à l’intérieur de la voiture et son corollaire qui sera un rapport correct avec les autres conducteurs. Bien entendu on se devra de faire des silences pour mieux se concentrer mais la parole peut amener à modifier la directivité de l’encadrant : l’autonomie est plus rapidement atteinte par un candidat bavard que par un élève qui reste dans sa coquille

Le droit à l’échec et le « rire de ses erreurs » sont prônés dans notre établissement : attention toutefois il faut prendre le temps de comprendre le pourquoi et surtout mettre en place des stratégies permettant de progresser dans la bonne humeur. Il est vrai qu’une bonne crise de larmes peut aussi avoir des effets bénéfiques car elle peut jouer le rôle de soupape dans une situation conflictuelle avec soi-même : je me sens stupide, je pleure = je me sens mieux. Mais attention la conduite automobile nécessite un minimum de responsabilité qui oblige à ne pas rester sur une âme d’enfant qui pleure de ne pas pouvoir décrocher la lune.

Pour terminer l’auto-école ne peut rien contre votre entourage si celui-ci ne va pas dans votre sens. Des parents réfractaires à la sécurité routière n’ont pas une attitude engageante. Par contre un membre de la famille qui vient suivre votre leçon pourra avoir une discussion avec l’encadrant. Cette situation peut permettre de favoriser une nouvelle motivation et très souvent évite des situations conflictuelles qui ne sont pas pour générer la sagesse dans votre apprentissage. Faire participer votre environnement en parlant de vos progrès et aussi de vos doutes permet de mieux appréhender vos difficultés. Les candidats ayant déjà déplacé le véhicule familial ont plus de facilités dans leur apprentissage car ils bénéficient de fait d’une reconnaissance de leur capacité bien avant celle de l’administration (et de l’auto-école)

Rien n’est anodin dans votre formation : un sourire, un regard, une analyse, un partage ….

De notre côté nous aurons mis une équipe, des moyens et une procédure clairement établie. De ces faits nous avons en règle générale plus d’apprenants modèles que d’élèves réfractaires. Le résultat de cette situation nous permet de favoriser la réussite du plus grand nombre.

La règle de la règle : donnez car il est dit que vous recevrez en retour